Interview de Nicolas Debon

 


Interview de Nicolas Debon

Auteur de L'invention du vide


 

Nicolas Debon est né en 1968 en Lorraine. Il étudie à l'école des Beaux-arts de Nancy, puis enchaîne des petits boulots dans l'administration culturelle. 

En 1993, il part au Canada où il réside une dizaine d'années, et devient notamment dessinateur de vitraux. Un cours du soir lui fait découvrir l'univers de l'illustration jeunesse, et il publie ses premiers travaux pour l'édition nord-américaine. Ses illustrations y sont remarquées (il est notamment finaliste des prix littéraires du Gouverneur général du Canada, et, en 2007, lauréat du Horn Book Award, un important prix de littérature jeunesse américain). 
Nicolas vit désormais près de Paris où il se consacre à l'illustration jeunesse (il a notamment travaillé pour Nathan, Gallimard Jeunesse, Flammarion/le Père Castor, Bayard) et, de plus en plus, à la bande dessinée. Il a également participé aux albums collectifs de la série La Fontaine des fables en tant que dessinateur tout en publiant son premier album en solo, Le Tour des géants. 

Biographie réalisée par Dargaud

 

Nicolas Debon signe en 2012 son deuxième album, L'invention du vide, récit de la conquête du Grépon (Chamonix) par l'alpiniste A. F. Mummery en 1881.


© Nicolas Debon / Dargaud

Titre : L'invention du vide

Auteur : Nicolas Debon

Editeur : Dargaud

Date d'édition : 1er juin 2012


PITCH DE L'EDITEUR

Debon signe une histoire complète qui entre fiction et réalité met en scène les débuts de l'alpinisme. L'Invention du vide, c'est ce défi vain et pourtant magnifique lancé au vide par ces hommes qui ont rêvé de gravir les plus hautes montagnes. Il faut dire que la montagne a ce don de rendre belles les tentatives des hommes à vouloir aller toujours plus haut. Parfois, elle ose se refuser à leur vanité, se faisant douleur et souffrance. Les Alpes ont ainsi été le théâtre régulier des assauts de ces hommes, au point d'être à l'origine du mot « alpinisme » ! Durant les années 1880, ces conquêtes furent l'objet d'une formidable compétition symbolisée par les aiguilles de Chamonix. S'inspirant des écrits d'A.F.Mummery (1855-95), Nicolas Debon raconte avec brio ces exploits inutiles et beaux à la fois. À la manière du Tour des géants, qui mettait en scène les cyclistes au début du siècle dernier, il raconte, de façon documentée et profondément humaine, cette épopée. À la fois grave et savoureux, cet ouvrage – qui reste d'abord une fiction – est aussi un sublime hommage à la montagne. L'Invention du vide est une aventure documentaire, mais aussi une bande dessinée servie par un graphisme original avec des couleurs directes parfaitement appropriées aux décors majestueux.

 

 

Racontez-nous votre parcours …

 

J’ai fait l’Ecole des Beaux-Arts. Quand j’avais 20 ans, je ne m’intéressais pas tellement à la BD mais plutôt à l’art contemporain. […] J’ai travaillé au Ministère de la Culture puis dans un service culturel d’un consulat de France au Canada. Vers 30 ans, j’avais envie d’avoir un travail plus créatif […] pendant un an et demi, j’ai dessiné des modèles de vitraux pour des églises… Cela m’a permis de dessiner du matin au soir. Et, parallèlement j’ai commencé à m’intéresser à l’illustration jeunesse. […] Pendant une dizaine d’années j’ai travaillé comme illustrateur jeunesse, au Canada, puis en France. Petit à petit, j’ai fait des travaux qui se rapprochaient de plus en plus de la BD (j’introduisais des petites bulles, etc.).

Peu avant 2009, j’ai  travaillé sur un projet de BD que j’ai envoyé à quelques éditeurs. Et Dargaud m’a répondu qu’il était prêt à le publier. C’est devenu Le Tour des Géants (1), mon premier album publié en 2009.

J’étais très satisfait de ce projet tel qu’il a été mené avec l’éditeur et, depuis, la BD est devenue mon domaine de prédilection. D’où un second projet avec Dargaud, L’invention du vide

 

 

 © Nicolas Debon / Dargaud © René Robert - Charmoz Grépon

 

Pourquoi avoir voulu écrire sur la montagne ?


Il y a différents éléments qui ont eu une importance. Pour qu’un sujet soit intéressant, j’ai l’impression qu’un unique point de départ ne suffit pas. Dans L’invention du vide, au-delà d’un centre d’intérêt personnel, la représentation du sport au XIXème siècle me plaisait. […]

Graphiquement parlant, représenter des sportifs est un énorme plaisir … représenter les corps en mouvement dans des situations un peu inhabituelles est quelque chose qui ressemble un peu à un ballet. Notamment en montagne, au milieu des dalles verticales : cela permet de travailler sur des vues en plongée, en contre-plongée. Pouvoir représenter des corps en mouvement, qui vont fournir un effort, qui vont être sous tension, en difficulté ou face au vide est un régal.

Bien sûr, il y a également une affinité personnelle par rapport à la montagne. Mais, je me suis borné à découvrir la montagne depuis en bas, depuis la randonnée. Malgré tout, le Massif du Mont Blanc est frappant par rapport à la dimension de ses sommets, à sa verticalité ; il y a quelque chose de majestueux dans les Aiguilles et dans les différents sommets du Mont Blanc. Donc je sentais qu’il y avait quelque chose à faire à ce niveau là.

Je crois que ce projet est né de la jonction entre une fascination personnelle pour le Massif du Mont Blanc et mon travail de dessinateur qui trouvait là un domaine d’expression privilégié.

 

 

© Nicolas Debon / Dargaud

Selon vous, qu’est ce qui a changé dans la pratique et dans l’image de l’alpinisme depuis l’époque de  Mummery ? 

 

Ce qui me touche énormément, c’est cet esprit de conquête qu’il y avait à l’époque et qui a, depuis, largement été remis en cause. Il y avait alors des sommets, des versants totalement vierges. Partir à la conquête d’un sommet, c’était partir de rien du tout. […] A l’époque, les alpinistes inventaient eux-mêmes leurs propres techniques. A part la corde, on utilisait ce qu’on trouvait, pas de pitons, pas de mousquetons, on improvisait des broches. Il y a quelques passages de l’album où l’on voit des personnages faire la courte échelle : c’était quelque chose de très commun à l’époque, ce qu’il y avait de plus naturel pour affronter un passage sans prise mais qu’on n’utiliserait plus aujourd’hui.

Le rapport aux guides a également beaucoup évolué et Mummery est un peu la charnière entre une époque où le guide faisait tout et le client était totalement passif et une approche plus moderne où chacun peut avoir de l’initiative. L’esprit d’initiative s’est développé ; le rapport à la montagne s’est sans doute beaucoup libéré. […] Je pense que Mummery y a beaucoup contribué.

 

 

Comment s’est déroulée la préparation de l’album ? Avez-vous beaucoup potassé ?

 

Quand j’étais à la recherche de mon sujet, j’ai regardé un certain nombre de récits d’ascension. Je ne connaissais pas le Grépon.

Les écrits de Mummery expliquent mon coup de cœur : les récits de ses courses de montagne sont très détaillés et extrêmement vivants. Avec un détachement, un flegme anglais très présent. Il parle de ses guides avec une sorte de tendresse parfois teintée d’ironie. […] Cela m’a beaucoup aidé car les personnages devenaient vivants. […]

C’est ce qui distinguait l’ascension de Mummery d’autres écrits plus techniques : dans l’annuaire du CAF ou de l’Alpine Club, j’ai trouvé beaucoup de récits de courses où les personnages et la personnalité de chacun étaient moins mis en avant .. et j’accrochais moins.

 

Au-delà de ça, j’ai cherché d’autres points de vue et pas uniquement celui de Mummery. J’ai lu des récits plus contemporains…

J’ai également beaucoup aimé le récit de Jean Charlet sur sa conquête du « Petit Dru », qui apparaît dans l’histoire. Je l’ai trouvé très attachant : dans un tout autres style, très littéraire, avec un vocabulaire très imagé de ses ascensions.

J’ai regroupé tout un tas d’informations biographiques sur Mummery et ses guides. J’ai effectivement potassé dans les bibliothèques et sur Internet, pour avoir une image de chacun des personnages, de ce qu’ils ont pu ressentir.

 

Mais il y a une partie que j’ai dû inventer. C’est nécessairement mon point de vue aussi, que je superpose à celui des personnages.

 

 

Vous avez admirablement réussi à rendre le jeu de lumières sur les montagnes. Etait-ce un travail difficile ? Comment y avez-vous travaillé ?

 

[…] C’était quelque chose de nouveau pour moi  de dessiner tous ces rochers … et d’assez intimidant : comment garder un intérêt sur toutes ces pages en dessinant des rochers quasiment tout le temps ? Je ne savais pas du tout à quel résultat j’allais aboutir, j’avais un peu peur d’installer une sorte de monotonie.

 

Je me suis lancé tout simplement et je me suis rendu compte qu’il y a plein de moyens de représenter les rochers : j’ai beaucoup travaillé sur la lumière qui peut être très changeante, sur le contraste entre les parties ensoleillées et les parties à l’ombre… tout cela est déjà extrêmement riche.

Et puis… c’était devenu passionnant de dessiner les rochers. Je pense que les rochers et les paysages ont autant d’importance que les personnages. Derrière l’histoire de l’ascension et les personnages, il y aussi en filigrane, la lumière qui change suivant les moments de la journée, les rochers au lever du soleil, le soir, la  nuit, sous les étoiles. […]

Je me suis inspiré des lumières réelles sur la montagne mais  c’est également mon propre point de vue, ma propre vision de la lumière, qui est très certainement différente de la réalité.

Je voulais prendre une distance par rapport à l’histoire et à la géographie, les réinterpréter et les digérer : j’essaie d’être proche des lieux mais j’ai également accepté des petites distorsions, des petites déformations, qui font que je donne ma propre version de cette histoire ... pour aboutir à un récit, avec mes couleurs, mon interprétation, mon graphisme.

 

 

Avez-vous adopté de nouveaux choix graphiques ?

 

Au niveau du style graphique, c’est dans la continuité de ce que j’ai pu faire. J’ai un style que je véhicule avec moi.

Certains personnages, certains costumes, certaines situations vont créer des images intéressantes, en conjonction avec mon style. Et qui me plaisent.

Le style s’imposait de lui-même. C’est un peu comme si l’histoire était appelée par mon style ; un peu inconsciemment peut-être, je savais que j’avais plaisir à dessiner des effets de lumière, à dessiner des chapeaux, des moustaches, etc.

Du coup une histoire qui puisse présenter tout cela a naturellement été un choix de prédilection pour moi.

 

Les images en noir et blanc se sont intégrées en tâtonnant un peu. J’avais initialement pensé à utiliser des niveaux de colorations différents. Et, je me suis rendu compte sur le coup que les contrastes entre les images bleutées et sépia et les images en noir et blanc constituaient un beau mélange qui me plaisait bien. Ca s’est vraiment fait par expérimentation.

 

 

Comment représenter le vide ?

 

Ce n’était pas du tout évident. Je me suis posé la question, j’ai regardé beaucoup d’images de montagne et de photographies. Et je me suis posé la question : pourquoi telle image donne une sensation de vide ou de grandeur ? J’ai mis beaucoup de temps à trouver des clés. C’est en expérimentant, en cherchant les différents cadrages… que je les ai trouvées.

Dans certains planches, il y a quelque chose qui passe ... une sensation de vide. Le travail en plongée contribue énormément à donner cette sensation de vide. […]

 

 

© Nicolas Debon / Dargaud © René Robert - Aiguille du Grépon

 

 

Quelles techniques avez-vous utilisé ? Comment avez-vous travaillé ?


J’ai travaillé sur un papier à dessin un peu granuleux. Le reste … c’est toute une cuisine de gouaches essentiellement, de peintures opaques, de crayons de couleur et d’encre de Chine. C’est assez long et fastidieux. Sur chaque image, il y a deux ou trois superpositions de couleurs différentes. Je commençais par un crayonné, puis une sorte de lavis à l’encre de Chine, qui donnait un résultat noir et blanc, un peu sépia. Là-dessus, je travaillais avec des techniques de peinture très académiques : mettre les couleurs petit à petit par couches, plus ou moins opaques ou translucides et, pour finir, rehausser aux crayons de couleurs et à l’encre de Chine.

 

Je passais parfois une semaine sur une seule planche. […] J’ai passé plus de deux ans et demi sur cet album.

 

 

Quelles ont été vos relations avec votre éditeur ?

 

En 2009, on venait de finir Le Tour des Géants. Mon éditeur m’a alors proposé de continuer sur un autre album dans la même collection, Long courrier. J’en étais ravi.

[…] Depuis que j’ai travaillé avec Dargaud, tous les sujets sont recevables. […]

Je me sens vraiment très libre par rapport à eux, c’est quasiment carte blanche.

 

J’ai alors fait une maquette assez précise, au crayon à papier, chaque case était grossièrement dessinée. Je l’ai envoyé et mon éditeur m’a très rapidement répondu que ça lui plaisait. A part des petites choses à revoir dans le découpage, la ligne éditoriale a été très peu directive et plutôt axée sur l’ouverture de pistes.

Ce sont des conditions extrêmement agréables pour travailler.

[…]

 

 

Pour qui avez-vous écrit cet album ?

 

Je ne souhaiterais pas que ce soit uniquement pour les lecteurs amateurs de montagne. Même s’il est clair qu’une partie des lecteurs seront des amateurs d’escalade et d’alpinisme … et tant mieux !

Mais pour moi, le sujet, la thématique de l’album n’est qu’un élément parmi d’autres ; le moteur principal est plus abstrait : ce qui importe dans un album réussi, c’est l’équilibre et la progression du récit, la cohérence dans le graphisme, l’intensité et le plaisir qu’on a de tourner les pages, de découvrir l’histoire …  la satisfaction de la narration et du graphisme. Le sujet n’est vraiment qu’un élément.

 

Quand j’ai écrit Le Tour des Géants, on me posait beaucoup de questions sur le Tour de France et les cyclistes. Au fond de moi, je pensais qu’il y avait quelque chose d’autre … la façon de conter, de raconter une histoire, qui était moins abordée dans les commentaires.

 

 

Pensez vous que la bande dessinée apporte quelque chose de plus dans le récit sportif que le cinéma ou la littérature ?

 

En quelque sorte. La BD permet de travailler en dehors des contraintes matérielles : recréer un décor d’époque avec très peu de moyens. Tout est permis dans la mesure où on parvient à le dessiner. […]

La richesse du langage de la bande dessinée est un moyen très fort de stimuler l’imaginaire.

 

 

Pourquoi ce titre, "l’invention du vide" ?

 

Le titre c’est une partie très difficile.

Dans "l’invention du vide" il y a deux choses :

Une sorte de paradoxe entre deux mots : « inventer », qui évoque quelque chose de créatif, de positif ; inversement, « le vide » correspond au rien, à l’absence, au néant.

Rétrospectivement, ce titre me fait penser à celui du récit de Lionel Terray, Les conquérants de l’inutile (2).

 

Et puis… je donne un petit indice dans la fin de l’album…

« Si on a pu dire que, dans la musique de Beethoven, ce qu'il y a de plus beau ce sont les silences, on peut dire que, dans les escalades de Mummery, ce qu'il y a de plus beau, c'est le vide. », Les Alpinistes célèbres, 1956

 

Et… le terme « invention »  évoque également ce côté expérimental et chercheur des alpinistes de l’époque qui devaient inventer la technique.

 

C’est aussi un titre qui me plaisait parce qu’il laisse une part de mystère : de quel vide, de quelle invention parle-t-on ? Ca laisse une porte ouverte pour l’imagination du lecteur.

 

 

© René Robert - Les grands Charmoz

 

 

Un autre projet ?

 

Je démarre tout juste un nouveau projet : une histoire en partie inspirée de faits réels mais qui toucherait moins les sportifs. C’est tout juste à l’état d’ébauche, un travail qui parle du rapport à la nature… Mais je ne peux pas en dire plus.

 

 

Découvrez ici une critique de l'album L'invention du vide.


 

Propos recueillis par Ma. Isabel

 

Merci infiniment à Nicolas Debon pour sa disponibilité et sa gentillesse.

 

Les photos intégrées à cet article ont été réalisées par René Robert dans le cadre de la réalisation du très beau film de Rémy Tezier, Au-delà des cimes (3).

Elles sont ici publiées avec l'aimable accord de René Robert. 



 

Notes : 

 

(1) 

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Le Tour des Géants est la première bande dessinée de Nicolas Debon


© Nicolas Debon / Dargaud

Titre : Le Tour des Géants

Scénariste : Nicolas Debon

Dessinateur : Nicolas Debon

Editeur : Dargaud

Date d'édition : 19 juin 2009

 

PITCH DE L'EDITEUR

Cette histoire relate l'incroyable épopée vécue par des hommes durant le Tour de France en 1910, étape par étape. L'auteur s'attarde sur les personnages dont les coureurs Faber et Garrigou. Une vision plus humaine que sportive avec de réels moments d'émotion servis par un graphisme somptueux, d'une grande élégance, par un auteur issu du monde de l'illustration. Une révélation !

 

(2)

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Les Conquérants de l'inutile est un récit autobographique de l'alpiniste Lionel Terray.


"Voici ce que beaucoup considèrent comme la plus admirable autobiographie de la littérature alpine, et sans aucun doute, la plus sincère. Plus qu'un récit d'alpinisme, c'est le livre d'une vie
Issu d'un milieu bourgeois, rien ne disposait cet homme à être guide. Terray défiera les normes en tournant le dos à la carrière de médecin ou d'avocat pour se vouer à l'Inutile, sa passion : la Montagne.  
Conquérant des plus grands sommets dans les Alpes comme en Himalaya, Terray devient vite un géant de l’alpinisme mondial. Mais son plus grand succès, c’est peut-être l’amitié qui le lie à Louis Lachenal. Une amitié qu’il ne cesse de chanter au fil des pages de ce livre."

Editions Guérin


Extrait :
"Pour moi, il faudra descendre les degrés de l’échelle. Mes forces et mon courage ne cesseront de diminuer. Très vite, les Alpes redeviendront les pics terribles de ma jeunesse. Si vraiment aucune pierre, aucun sérac, aucune crevasse ne m’attend quelque part dans le monde pour arrêter ma course, un jour viendra où, vieux et las, je saurai trouver la paix parmi les animaux et les fleurs. Le cercle sera fermé, enfin je serai le simple pâtre qu’enfant je rêvais de devenir. ”

 

(3)

Au-delà des Cimes...

 

Au-delà des cimes raconte la passion de la montagne, dont Catherine Destivelle en est l'une de ses grandes ambassadrices. Le dispositif de réalisation est simple : Catherine emmène quelques uns de ses proches à la conquête de sommets mythiques du massif du Mont Blanc : Pauline, son ancienne élève, à qui elle permettra de gravir la très difficile face Est du Grand Capucin; Claire sa soeur cadette, avec qui elle atteindra le sommet très effilé de l'aiguille du Grépon; ou encore ses amis Lothar et Gaby, qui redécouvriront après une impressionnante ascension glaciaire, l'époustouflante splendeur des Alpes depuis le sommet de l'Aiguille verte.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



08/06/2012
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